Optimisation de l’immunothérapie pour le neuroblastome réfractaire

Zoé4life a participé au financement d’une étude qui vise à optimiser l’immunothérapie dans les cas de neuroblastome réfractaire

Le neuroblastome à haut risque est un cancer pédiatrique agressif. En effet, son taux de guérison reste encore très bas. Le neuroblastome primaire réfractaire est une forme qui résiste à la plupart des thérapies.

Des chercheurs de l’Université de Stanford et de l’UCL, dirigés par le Dr Robbie Majzner et le Prof John Anderson mènent une étude afin d’évaluer comment améliorer la chimio-immunothérapie pour les patients atteints de ce type de neuroblastome.

Qu’est-ce la chimio-immunothérapie ?

Il s’agit d’une combinaison de la chimiothérapie et de l’immunothérapie. L’objectif est de déclencher la réponse immunitaire d’un patient aux cellules de neuroblastome.

Les anticorps anti-GD2 ont été l’une des principales avancées cliniques de ces dernières années. Cette forme d’immunothérapie a donc permis d’augmenter les taux de survie.

En effet, la combinaison d’agents chimiothérapeutiques existants avec les anti-GD2 ont conduit à une bonne réponse clinique chez les enfants dont la maladie ne répond pas à la chimiothérapie seule.

L’avantage de ce traitement est qu’il ne repose pas sur la destruction des cellules tumorales avec des médicaments spécifiques. De ce fait, il aide le système immunitaire à tuer les cellules.

But de l’étude :

En conclusion, cette étude a pour but de trouver des traitements pour des enfants diagnostiqués avec un neuroblastome primaire réfractaire. Ces derniers ont actuellement très peu d’options pour des traitements innovants.

Le développement d’un essai clinique spécifique à ce sous-type de maladie sera révolutionnaire pour ce groupe de patients hautement prioritaires pour les avancées de la clinique. De plus, le traitement permettra d’éradiquer les chimiothérapies toxiques inefficaces.

Ce projet fait partie de notre partenariat international avec Solving Kid’s Cancer, Joining Against Cancer in Kids (J-A-C-K), Merryn Lacy Trust, Oscar Knox Fund, Rupert’s Revenge.

En conclusion, cette étude a pour but de trouver des traitements pour des enfants diagnostiqués avec un neuroblastome primaire réfractaire. Ces derniers ont actuellement très peu d’options pour des traitements innovants.

Le développement d’un essai clinique spécifique à ce sous-type de maladie sera révolutionnaire pour ce groupe de patients hautement prioritaires pour les avancées de la clinique. De plus, le traitement permettra d’éradiquer les chimiothérapies toxiques inefficaces.

Ce dernier a été financé à hauteur de £500’000, dont £100’000 par Zoé4life.

Pour en savoir plus

COMMENT CELA FONCTIONNE T'IL ?

Cela fonctionne en exploitant le mécanisme par lequel le neuroblastome survit dans le corps au niveau moléculaire.

Il faut savoir que les cellules de neuroblastome ont des molécules à leur surface, appelées GD2 et CD47. Ces dernières trompent le système immunitaire pour qu’il ne les détruise pas en envoyant des signaux dits “ne me mangez pas”.

L’équipe prévoit de mener des études précliniques pour optimiser la chimio-immunothérapie anti-GD2 actuelle et d’introduire un nouvel agent anti-CD47 dans ce régime. Ceci dans l’espoir de bloquer le signal “ne me mangez pas” et d’activer les signaux “mangez-moi”.

Par conséquent, cela permettra aux cellules immunitaires de fonctionner comme elles le devraient et de détruire les cellules de neuroblastome.

L’objectif final est de construire une thérapie combinée réussie avec une chimiothérapie, des agents anti-GD2 et des agents anti-CD47 qui peut être soumise à un essai clinique.